Star Ac’ Révolution ou Nouvelle Star ?

J’ai toujours été une grande fan des émissions dîtes de « chant ». Celles qui recherchent les futurs talents, dénichent des voix improbables, celles qui procurent des conseils de carrière plus ou moins valables … Ca a commencé pour moi par la Star Academy 2, l’année de Jéméry Châtelain. Rien que d’y repenser j’ai  une voix intérieure qui me chuchote : « pauvre sourde ». Enfin bref.

Depuis la fin de la Star Academy en 2008 et de la Nouvelle Star en 2009 mon cœur pleurait. J’exagère un peu. J’étais un peu triste c’est vrai de l’arrêt de la Nouvelle Star, une émission que j’ai toujours adorée, puisqu’elle véhiculait une certaine image musicale plutôt dans mes goûts. La Star Ac’ je m’y suis désintéressée très vite, quand lors de la saison 3, mon chouchou John s’est fait éliminer, et que Elodie Frégé et Michal se sont retrouvés en finale. Un coup dur.

Il ne faut pas le nier, certains candidats des deux bords ont su tirer leur épingle du jeu. Je pense notamment à Amel Bent, Christophe Willem, Jennifer, ou encore Nolwenn Leroy, très présents dans le paysage médiatique. Mais aussi à des gens comme Julien Doré et Olivia Ruiz qui se sont modelés leur carrière.  Aujourd’hui tous sont reconnus pour ce qu’ils font, plus que pour ce qu’il les a finalement amené jusque là. A l’opposé vous noterez comme moi, que Magalie Vaé, Cyril Cinélu, Steeve Estatof et Myriam Abel, niveau présence dans l’industrie musicale c’est pas encore gagné. Trève de jaseries.

L’année 2012 a sonné le gong de retour de ces deux « piliers » (je ris intérieurement) de la programmation télévisuelle française. Sur ma droite, la Star Ac’ Révolution (pour faire concurrence à 1789 ?), et de l’autre côté du ring, la Nouvelle Star version remaniée-cheap.

La Star Ac’ n’a rien changé de ses lignes directrices. Des profs omniscients de savoirs qui inculquent leur savoir à des élèves. Qui n’a pas besoin d’un professeur de gestion d’image ou de développement personnel sérieux ? Une grosse blague que cette émission qui lors de ses quotidiennes donnent plus l’impression d’une bonne grosse télé-réalité que d’une académie de musique. Quelques changements toutefois, dans la constitution des primes, mais pas de quoi envoyer mémé dans les rosiers. Enfin pour couronner le tout, aucune voix transcendante dans le lot de 14.

La Nouvelle Star a elle aussi fait peau neuve tout en restant fidèle à ses traditions, entre coups de gueule, fou rires de jurés et compils des pourraves. On sent qu’il y a moins de moyens, moins de villes sillonnées et moins de focus sur certains candidats. Mais certains pourraient faire l’affaire avec quelques primes dans le compteur. Wait and see.

En gros, je n’ai aucun espoir pour la révolution académicienne, et encore quelque réserves pour la nouvelle Nouvelle Star, qui j’en suis sure ne vont pas tarder à s’effacer la semaine prochaine. Certes les deux concepts ont leurs zones d’ombres, choix des candidats, épreuves éliminatoires de circonstance, titres interprétés … mais la Nouvelle Star me branche plus par son concept de découverte d’une voix, et non d’un physique capable de danser du hip-hop et de ne faire qu’un avec les caméras sur le plateau. Et puis je suis de cette vieille école qui préfère conserver un peu de mystère sur la vraie personnalité des artistes, comme ne pas les voir en pyjama au petit déjeuner. L’histoire de ne pas être déçue.

 

Bref Nouvelle Star always.

 

La Nouvelle Star, tous les mardis sur D8.

Et la Star Ac’ Révolution tous les jours, + primes le jeudi sur NRJ 12.