J’y étais : Depeche Mode au Stade de France

Avant-propos : il se peut que ce report soit tout sauf vraiment très pro. En même temps, on s’en fout.

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Voilà. Ce samedi. Depeche Mode squattait le Stade de France. Depeche Mode, c’est un de mes groupes préférés. Celui que j’écoute depuis mes 16 ans. Le groupe qui remue mon estomac, autant que Joy Division. Autant te dire que je misais gros sur ce concert. Toutes les particules de mon être étaient surexcitées. J’espérais, par ailleurs, que grâce à ce Stade de France mes batteries vides seraient de nouveau rechargées à bloc. On m’avait dit que leur dernier passage par l’ensemble était vraiment pas très bon et le son assez dégueulasse. J’avais un peur. Et puis j’aime pas trop les concerts dans les Stades, la foule, tout ça… Mais c’est Depeche Mode. Je pourrais vendre un rein pour eux. Sérieusement. Bref. J’arrive au Stade à 19h30. Pelouse Or. Tout devant.

La première partie est longue. C’est Douglas Mac Carthy (on parlait pourtant de M83…), un mec en lunette type Polnareff qui chante comme un rockeur sur un musique électronique balancée par un DJ cachée derrière son mac. En vrai, ça pourrait être sympa. Mais là c’était juste long, répétitif et finalement assez chiant. Monsieur est un voisin de Depêche Mode (il est de Sussex aussi), il se donne à fond mais ce rock-electro hyper dépouillé n’était peut-être pas le plus approprié pour un Stade de France.

Une heure plus tard c’est au tour des icônes de monter sur scène. (Oui une heure le changement de plateau, c’était un peu abusé). Les lumières du Stade s’éteignent, deux brises de vent balayent la foule et les premières notes de Welcome to My World retentissent. C’est le début de deux heures de concerts totalement orgasmiques. N’ayons pas peur des mots : Dave Gahan, sa voix et ses déhanchés hyper sexy + la tension qui se dégage des titres de la setlist + communion totale du public = concert parfait.

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Depeche Mode alterne les titres de Delta Machine et les vieux morceaux. Ils parcourent l’ensemble de leur discographie, réarrange les vieux tubes de manière à ce qu’ils sonnent encore plus rock. Le public s’y retrouve et chante d’une même voix à plusieurs reprises. Imaginez : 80 000 personnes qui chantent à pleins poumons  “Black Celebration“, “Walking In My Shoes“, “Just Can’t Get Enough“, “Enjoy The Silence“. Frissons. Les poils se dressent quand on voit TOUT le monde les bras levés et les tribunes debout. Sur scène, Dave, tout sourire plus sexy que jamais, se déplace tel un félin. Martin L. Gore est au bord des larmes quand le public répète encore et encore “If You Want My Love” (Judas).

On a dansé, on a vibré, j’ai crié, hurlé, levé les bras, fait quelques coeurs avec les doigts, j’ai même failli verser ma larme, une fois… Oui, j’ai fait ma fan de base. Comme si j’avais 16 ans. Et j’ai aimé.
Merci Andrew, Martin et Dave. Merci Depeche Mode.

La set list du concert : Welcome to My World – Angel – Walking in My Shoes – Precious – Black Celebration – Policy of Truth – Should Be Higher – Barrel of a Gun – Higher Love – Judas – Heaven – Soothe My Soul – A Pain That I’m Used To – A Question of Time – Secret to the End – Enjoy the Silence – Personal Jesus –  Goodbye.

Rappel :  Home –  Halo – Just Can’t Get Enough – I Feel You – Never Let Me Down Again