On y était : Julien Doré au Yoyo (#CreativeLiveSession)

LIVE-REPORT – On a que du LØVE pour Julien Doré. Et ça fait pas mal d’années que c’est là. On remontera même aux origines. Au tout début. Quand il débarque avec sa dégaine improbable, son ukulélé et sa barrette dans les cheveux dans l’émission que tu connais. Trois albums, on est toujours sous le charme de Julien Doré. Même davantage. La faute à Ersatz, Bichon et surtout LØVE. Même si le mot ne signifie en rien amour, c’est de ça qu’il s’agit. D’amour triste, bafoué, perdu.

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Sur scène évidemment, on est loin des mises en scènes fantasques du passé. Julien s’est assagi. Il a grandi, c’est lui qui le dit. Ce qui ne change pas c’est la présence scénique. Le magnétisme qui entoure sa personne et ses musiciens tous aussi incroyablement chevelus et hyper doués. Il y a parmi eux d’ailleurs Armand Méliès, Baptiste Omoh ou encore Darko Fitzgerald. Tu connais déjà le premier, les deux autres vont te surprendre dans les prochains mois.

Le set de Doré sera un peu plus long que les trois autres artistes et intense. Le chanteur se donne corps et âme, en témoigne la chemise et les cheveux trempés à la fin du concert. Paillettes, tour dans le public, petites blagues, grands sourires et pas de danse à la Dave Gahan : le chanteur fait le show. La plupart des titres sont issus du dernier album (“Viborg”, “Chou Wasabi”, “On attendra l’hiver”, “Corbeau Blanc”, “Paris-Seychelles”) d’autres du précédent effort (“Bleu Canard”, “Kiss me Forever”). Ambiance chaleur et confettis. On attend l’Olympia avec impatience.

Photos : Sabine Bouchoul et Emma Shindo

► En concert aux Francofolies de la Rochelle (le  11 juillet) et les 15 et 16 novembre à l’Olympia.