On y était : George Ezra et Balthazar à Fourvière !
Le 9 Juillet Fourvière accueillait une affiche à la moyenne d’âge de 24 ans à tout péter ! Tout d’abord ce sont les Belges Balthazar qui ont chauffé les 4000 personnes du public. Nous avions déjà dit tout le bien que nous pensons de leur second album ici, mais étant restées sur notre faim la première fois que nous les avions vus en live, nous étions assez impatientes de voir l’évolution de ces jeunes artistes. Résultat ? Magnifique !
Ils sont cinq et occupent l’espace, ont perdu leur réserve et timidité, tout le monde prend un sincère plaisir à être sur scène, leurs harmonies si reconnaissables sont magnifiées. Les deux lead singers se partagent la vedette, mais on ne peut que remarquer que Jinte Deprez (le brun) a pris un tour d’avance sur la confiance, la rock’n roll attitude et le sex-appeal ! Leurs trois albums sont repris, permettant aux nouveaux fans de découvrir l’étendu de leur talent. Le petit groupe de belges en devenir est en train de montrer ce qu’il a dans le ventre. J’en veux pour preuve le premier lâcher de coussins à la fin de leur set, tradition et privilège réservés uniquement à la tête d’affiche !
Et justement, autre style mais set tout aussi réussi pour le tout jeune George Ezra. Voilà déjà quelques temps que nous vous crions littéralement le talent de ce garçon, et bien en live, pas de déception et plutôt de très belles surprises. Si, un seul regret : la durée du concert, mais avec un seul album il ne pouvait en être autrement. Du coup, cela nous permit d’avoir en cadeau de magnifiques reprises, Bob Dylan en acoustique avec “Girl From The North Country” et puis le très groovy titre de Macy Gray “I Try”. L’une comme l’autre devinrent siennes et difficile de recoller avec les originales. Le groove est justement ce qui surprend et charme le plus lorsque George chante. Si jeune et tellement bien dans sa peau, souriant, bavard, les épaules larges et chaloupantes. Et puis cette voix ! Bien sûr qu’entre l’album et les incessantes diffusions radio de “Budapest” ce n’était pas une découverte, mais cela reste toujours aussi difficile d’admettre que ce jeune-blond-blanc-bec-britannique de 22 ans est le propriétaire d’une voix aussi black, juste, profonde et mature. Fourvière devint son chœur et chacun reparti sourire aux lèvres grâce à la générosité communicative du guitariste. Une bien belle soirée lyonnaise et des jeunes artistes à découvrir et surtout à suivre à l’avenir !