On y était : Max Jury + Norma à La Gaîté Lyrique
J’aime bien arriver à un concert sans avoir rien écouté avant. Manque de pot, j’avais écouté quelques titres de Max Jury, des sessions acoustiques, pour tout te dire. Et bien sûr, une session acoustique ça ne donne pas la même chose qu’un concert, un vrai. J’avais déjà adoré les petites vidéos de Max Jury. Sur la scène de la Gaîté Lyrique, il m’a fallu trois chansons, top chrono, pour lâcher ma première larme. Première grosse larme. Et puis les rivières coulent avec “Great American Novel”, quand tous les musiciens et les magnifiques choristes quittent la scène pour laisser le jeune Max seul derrière son piano. Le reste du temps, il est entouré. Il a cette joie de vivre communicative quand il gratte avec sa guitare, ce sourire et ce visage qui rappellent bizarrement Mick Jagger. Qu’il soit au piano pour jouer des airs pop qui font chialer, ou à la guitare pour nous envoyer, mentalement en tout cas, quelque part à Nashville, Max Jury nous transporte dans un ailleurs. Et comme souvent, quand c’est bien c’est toujours trop court. Les quarante-cinq minutes de set passeront bien trop vite et nous laissent dans un état second. On guette impatiemment son retour à Paris. Ça va être long.
Setlist : Numb / Standing On My Own / Little Jean Jacket / Great American Novel / Ella’s Moonshine / Beg & Crawl / Black Metal / Grace / Princess / Home / All I Want
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En première partie, c’est la prometteuse rockeuse Norma qui était programmée. Seule avec sa guitare électrique et son clavier. Un naturel désarmant, un talent monstrueux et un public qui n’a pas besoin de beaucoup pour être conquis. Normal, la jeune fille a tout pour plaire et faire fondre les cœurs de rockeurs, et on lui pardonne quand elle arrête avant la fin un morceau, comme ça, avant de finalement le terminer.
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Texte : Sabine Bouchoul / Photos : Emma Shindo