On y était : Seafret + Jo Wedin & Jean Felzine au Café de la Danse

LIVE REPORT – C’est la septième édition du Festival Clap Your Hands au Café de la Danse. Pour fêter ça, sont conviés Jo Wedin & Jean Felzine et Seafret.

C’est notre duo rétro préféré, Jo Wedin & Jean Felzine, qui ouvre la danse avec “Le Jeu”. Pas facile de commencer un set à 19h20 mais la salle est déjà bien remplie et réceptive. On voit les corps onduler au rythme de “La Valise” et les têtes suivre le débit de paroles endiablé de “Les hommes (ne sont plus des hommes)”.

Jo et Jean sont ce soir accompagnés d’un batteur qui sait se faire discret. Sur le devant de la scène le couple investit l’espace. Jo danse, sautille, lève les bras au ciel tandis que Jean se laisse mener par son jeu de guitare et circule en petits pas et autres glissades scéniques.
Les voix s’harmonisent à merveille, notamment sur “Idiot”. Et lorsque le groupe quitte la scène, nos esprits voyagent toujours au-dessus de “La Canopée”.

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Ce sont les deux Anglais de Seafret qui prennent la suite des festivités. Le chanteur, chevelu et bouclé, s’installe derrière le long pied de micro, tandis que le multi-instrumentiste prend, pour commencer, sa guitare folk.
Le public s’est déplacé en masse pour voir le retour du duo à Paris. Les deux garçons semblent ravis d’être là, et le plaisir est visiblement partagé dans la fosse. Dès les premières notes, les titres sont reconnus et approuvés par le public. C’est un véritable enthousiasme crié qui accompagne l’annonce de “Skimming Stones”, et plus encore sur “Oceans” que le public chante à tue-tête.

Le guitariste, Harry, s’amuse avec son instrument qu’il maîtrise à merveille : arpèges, harmonies, cordes étouffées… Du pied, il frappe un kick sourd qui donne rythme et profondeur aux titres. Parfois il échange sa guitare acoustique pour une guitare électrique ou, plus tard dans le set, un clavier. À ses côtés, Jack le chanteur donne de la voix et ose des intervalles étendus. Puissance et sentiments, voilà ce qu’il dégage, notamment sur la belle “Missing”. Ils quittent la scène après 50 minutes d’un show qui aura fasciné le public, et laissent la place aux suivants : Warhaus, l’un des side-projects de Balthazar.

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Texte : Jeanne Cochin / Photos : Emma Shindo