George Ogilvie, l’artiste qu’on suivrait partout avec l’EP “Nowhere”

EP – On avait découvert George Ogilvie l’été dernier. Son nouvel EP Nowhere vient tout juste de sortir et c’est toujours l’amour fou.

J’ai relu ce que j’avais écrit sur George Ogilvie il y a un an. J’étais en pleine période de découvertes. Une multitude de folkeux, étrangement tous anglais et à guitare. Eh bien dans toute la liste, celui qui est toujours là, c’est lui, c’est George Ogilvie. Peut-être parce que je ne me suis jamais vraiment remise de son concert à l’automne dernier. Ou peut-être simplement parce qu’il persiste à écrire des chansons qui me font regarder dans le vague à travers la fenêtre.

https://www.youtube.com/watch?v=KYvhpgO0jrs

Pourtant cet EP, avec les titres qui le composent, esquisse une nouvelle facette de sa musique, ou tout du moins la complète. On perd doucement le côté acoustique qui prédominait sur Count My Blessings, au profit d’une guitare électrique de plus en plus entourée. Une batterie presque jazzy sur “Second Nature”, une production bien plus ambitieuse sur le titre “Nowhere”… La musique de George Ogilvie prend de l’ampleur, occupe de plus en plus d’espace, passe du coin du feu au bord du lac à la route direction le bout du monde.

I’m in the middle of nowhere, I’m here and you’re there

Et si on continue de le suivre, ce n’est pas simplement parce que tout ça se tient, reste cohérent, honnête et pas prétentieux pour un sou. On le suit à cause de cette voix. Damn. Cette voix. Celle qui est capable de rendre une simple phrase “I’m here and you’re there” chargée de souvenirs et de regrets, celle qui résonne comme si on était dans une cathédrale dans “Surveillance”. Celle qui vient rejoindre les voix inoubliables que tu identifies au milieu de la multitude, les voix à la Matt Berninger, à la Rob Goodwin, à la Tom Smith…

Pourvu que cette voix-là vienne parcourir les routes françaises rapidement…

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