“Bandersnatch” : prenez le contrôle d’un épisode de Black Mirror
NETFLIX – Vendredi 28 décembre 2018, une date que tous les fans de Black Mirror attendaient. Car un petit évènement était prévu : la sortie d’un épisode vraiment très spécial, intitulé “Bandersnatch”.
Quand j’étais petite, je dévorais tous les livres qui me passaient sous la main. Un jour à la bibliothèque, j’ai découvert les livres-jeux, aussi communément appelés “livres dont vous êtes le héros”. Ça a été une révélation. Adieu narration linéaire, je devenais l’architecte de l’histoire. En fonction de mes choix, l’histoire évoluait sur un chemin ou un autre. Parfois (souvent), le personnage finissait mort ou coincé, et j’étais alors obligée de retourner en arrière pour trouver un autre chemin. Un chemin qui mènerait à une fin acceptable. Sauf que voilà, savoir qu’il existait une autre fin dans ce même livre ne me laissait aucun répit. Je recommençais du début pour construire une autre histoire. Aaaah, la magie des “livres interactifs”…
Tellement que dès le 3e choix (les 2 premiers étant un petit entraînement pour amateur) s’est posée la question de savoir quelle stratégie j’adopterai. Est-ce que j’allais assumer les choix que je pensais être totalement cohérents avec le caractère du personnage ? Ou allais-je n’en faire qu’à ma tête (tu sais, un peu comme quand tu veux faire faire n’importe quoi à tes Sims, quitte à les tuer) ? J’ai pris la seconde option dès le départ, mais suis très vite revenu à la première. Quitte à faire les choses, autant les faire sérieusement. J’ai tout de même testé l’option “je ne choisirai pas, débrouille-toi”, pour voir que le choix se faisait finalement seul (zut, on ne fait pas tout bugué en refusant le concept… dommage).
Quand j’étais petite, je dévorais tous les livres qui me passaient sous la main. Un jour à la bibliothèque, j’ai découvert les livres-jeux, aussi communément appelés “livres dont vous êtes le héros”. Ça a été une révélation. Adieu narration linéaire, je devenais l’architecte de l’histoire. En fonction de mes choix, l’histoire évoluait sur un chemin ou un autre. Parfois (souvent), le personnage finissait mort ou coincé, et j’étais alors obligée de retourner en arrière pour trouver un autre chemin. Un chemin qui mènerait à une fin acceptable. Sauf que voilà, savoir qu’il existait une autre fin dans ce même livre ne me laissait aucun répit. Je recommençais du début pour construire une autre histoire. Aaaah, la magie des “livres interactifs”…
Une expérience similaire aux livres interactifs
Quand j’ai appris que Black Mirror reprenait le concept pour l’adapter au format série avec l’épisode “Bandersnatch”, ça a été l’impatience. L’expérience serait-elle à la hauteur de mes souvenirs d’enfance ? Me voilà donc tout juste sortie du visionnage et la réponse est : OUI. Sans trop spoiler, je peux t’avouer que j’y ai retrouvé toutes les qualités du livre interactif. Les choix cornéliens, les dead ends frustrantes, les envies de connaître l’autre chemin, les retours en arrière, etc. Tout y est.Tellement que dès le 3e choix (les 2 premiers étant un petit entraînement pour amateur) s’est posée la question de savoir quelle stratégie j’adopterai. Est-ce que j’allais assumer les choix que je pensais être totalement cohérents avec le caractère du personnage ? Ou allais-je n’en faire qu’à ma tête (tu sais, un peu comme quand tu veux faire faire n’importe quoi à tes Sims, quitte à les tuer) ? J’ai pris la seconde option dès le départ, mais suis très vite revenu à la première. Quitte à faire les choses, autant les faire sérieusement. J’ai tout de même testé l’option “je ne choisirai pas, débrouille-toi”, pour voir que le choix se faisait finalement seul (zut, on ne fait pas tout bugué en refusant le concept… dommage).
L’esprit Black Mirror toujours là
Après 25 choix (comprenant of course quelques déconvenues), je suis parvenue à une fin. Et c’est là, peut-être qu’il faut penser à parler du pitch. Car dans cet épisode de Black Mirror, tu dois contrôler l’évolution de Stefan, un développeur de jeux vidéos et passionné d’un livre interactif (Bandersnatch, donc), qu’il décide d’adapter sur ordinateur. Mais tout n’est pas si facile, et très vite, tu comprends que ce garçon doit gérer ses instabilités mentales et ses trauma familiaux. Des éléments qui te mèneront à des parties très obscures de l’histoire, qui justifient que l’épisode soit interdit au moins de 16 ans. Et Black Mirror oblige, une belle mise en abîme, visible en tout cas dans la (à mes yeux) parfaite fin que j’ai atteinte, rend le tout terriblement ingénieux, en faisant méditer sur le concept de libre arbitre. De quoi te rendre compte du travail phénoménal qui se cache sous l’élaboration de cet épisode spécial.Here's some advice, take it or leave it. pic.twitter.com/BTWO45OgzM
— Black Mirror (@blackmirror) 28 décembre 2018