On a écouté : Ode to Sentience d’Emily Jane White

Il est de notoriété publique de dire que chaque album d’Emily Jane White est une pure merveille. Chacun de ses albums est un enchainement d’émotion rare que seule la voix de l’américaine sait provoquer. Quand on écoute Ode To Sentience, on est une nouvelle fois bouleversé par tant de beauté. Cet album, la belle a voulu le construire avec un fil conducteur simple : la complexité des relations humaines. Sa volonté : que chacun se recentre sur lui même, que chacun fasse abstraction du monde qui l’entoure.

Emily Jane White nous offre encore un nouveau bijou où l’émotion est poussé à l’extrême dans Ode To Sentience, un album construit autour de dix ballades folk qui s’enchainent les unes après les autres avec une fluidité rare. Aucun titre n’est à jeter, Emily a intelligemment enfilé sur son fil des morceaux à la fois sombres et hantés mais d’une beauté intemporelle.

Ce troisième opus clairement, se place dans la pure tradition folk. Emily Jane White porte en elle, l’héritage des plus grandes folkeuses de Cat Power à Aimee Mann. Il n’y a pas d’orchestration grandiloquente, souvent on n’entend que la voix pure et aérienne d’Emily accompagnée d’une guitare. D’autre fois, entre en ligne de mire un violon, parfois un piano. Par ailleurs, inutile d’attendre une quelconque montée en puissance où une quelconque explosion dans Ode To Sentience. De “Oh Katherine” à “Broken Words“, en passant par “Black Silk” et “Requiem Waltz“, l’album coule, glisse tel un long fleuve calme et tranquille. Le résultat : un album reposant et réconfortant, qu’on ne se lasse pas d’écouter en ces jours de grands froids.

[http://www.youtube.com/watch?v=xJBy0nCG6e0&feature=player_embedded]

Tracklist :

Oh Katerine/The Cliff/Black Silk/The Black Oak/I Lay to Rest/Clipped Wings/ The Preacher/The Law/ REquiem Waltz/Broken Words

En concert à l’Européen les 15 et 16 novembre.