Laura Sauvage + Les Deuxluxes : le rock à la sauce nana

LIVE REPORT – Place aux femmes. Au rock’n’roll. Aux guitares qui gueulent fort. Très fort. Deuxluxes et Laura Sauvage étaient au Club Soda.

Ça fait du bien. Vraiment, c’est top de voir une affiche 100 % rock’n’roll et 100% filles. Disons, 85%. Parce qu’une partie de Deuxluxes est masculine, mais c’est tout de même cette magnifique brune plantureuse qui répond au prénom d’Anna qui tient la barque. Entre Beth Ditto et Alison Mosshart, il y a cette femme qui assume et qui s’assume. Sexy, girly, une voix incroyable et surtout une capacité à faire déchaîner sa guitare.

Tout en rouge, en paillette, jonchée sur des talons aiguilles vertigineux, elle envoie une bourrasque d’énergie aussi forte que les vents qui soufflent en ces temps hivernaux. Il n’y a rien d’original dans Deuxluxes, ils convoquent les mêmes influences que beaucoup de duo rock minimaliste. Du rock à l’ancienne avec une touche de rockabilly et de langoureuses envolées.

Le seul hic de la soirée, c’est le son, beaucoup trop fort dans le Club Soda. Et c’était assez difficile d’apprécier pleinement les concerts à cause de ce petit souci. Notamment pour la première partie assurée par Laura Sauvage. La basse en est assourdissante, il faudra se réfugier aux confins de la salle pour pouvoir écouter sans avoir les tympans percés. C’est dommage parce que sans ce point négatif, les femmes ont donc fait suer les festivaliers de Montréal en Lumière. Et seulement avec de la musique. Un air sixties a flotté dans les airs et a réchauffé les cœurs et les corps.

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