On y était : Hanni El Khatib aux Vieilles Charrues

Une confession pour commencer. Hanni El Khatib était l’une des raisons principales du pourquoi j’avais absolument envie d’aller aux Vieilles Charrues. Parce que je n’ai pas d’affection particulière pour la Bretagne (haan la connasse de parisienne), je ne suis pas fan du tout des gros festivals, de la foule et des gens bourrés (haaan la connasse d’asociale) et j’aime pas trop qu’on m’arrose de bières et qu’on parfume mes cheveux d’une affreuse odeur de weed et tabac froid (haaan la connasse de princesse). Mais j’avoue, pour un concert d’Hanni, je peux braver tout ça.

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Le rockeur californien qui fait craquer les filles était programmé à minuit, ce samedi. Après Neil Young. Dur, mais il a quand même assuré l’animal, même avec des poches aussi grosses que des pattes de corbeaux sous les yeux… Il faut dire que le garçon et sa bande enchaînent les concerts depuis le mois d’avril et la sortie de Head In The Dirt. Cela ne l’a pas empêché au groupe de donner un concert sale, rock, brut. Forcément, il a présenté les titres de son nouvel album et quelques titres de l’excellent Will The Guns Come Out : Rascal You, Fuck It. You Win, Dead Wrong. Entre les morceaux, ce sont les instruments qui parlent, rugissent. Hanni torture sa guitare, se jette à genoux. Adrian Rodriguez (basse) jette sa chevelure dans tous les sens façon hard-rockeur et Hayden Tobin martyrise sa guitare, bref ça envoie du très lourd… Le public est en transe, le groupe est à fond.

On se dit qu’on n’a finalement pas (totalement) perdu notre temps en venant aux Charrues.

Photos : Sabine Bouchoul