Tamino est de retour et c’est comme s’il n’était jamais parti
Le jeune Tamino vient de dévoiler son premier single en trois ans. “The First Disciple” est le parfait préambule à son album attendu dans le courant de l’année.
Tamino est un vieil ami. Quelqu’un de cher à ton cœur. Un ami qui parvient à suspendre le temps, parce que même s’il a disparu de la circulation pendant trois ans, lorsqu’il réapparaît, c’est comme s’il a toujours été là. Même avec trois ans de silence. N’est-ce pas la même chose en amitié ? Tu peux avoir perdu de vue un ami, quand tu reconnectes avec lui, tu reprends la discussion comme si rien ne s’était passé. Parce qu’il fait partie de ta vie, parce que tu fais partie de sa vie, malgré le temps et la distance.
Cinématographie et influence orientale
Tamino est donc revenu dans nos vies avec un nouveau single : “The First Disciple”. Un single qui étonne par sa longueur : six minutes. On en revient toujours au temps. Avec Tamino, il s’étire, il s’étend, il se suspend, il s’arrête. Les chansons du Belge répondent à un scénario et à une logique quasi cinématographie : il commence par planter le décor : une guitare rêveuse, quelques lignes douloureuses, avec cette influence orientale qu’il assume plus que d’ordinaire. Puis cette voix. Toujours aussi intrigante. Toujours aussi angélique. Elle tutoie les cieux et provoque la chair de poule. Puis une montée en puissance et enfin, le retour au calme. Ce qui est fascinant avec Tamino, c’est qu’on ne s’habitue pas au tourbillon d’émotion que sa musique provoque.
Avec “The First Disciple”, on retrouve le même choc provoqué par “Habibi“. Un mélange de bonheur et de mélancolie. De calme et de tempête. Un retour en beauté. En ces temps troubles et troublés, Tamino nous apporte un peu de lumière et de chaleur bienvenu. Le deuxième album est prêt. Et on ne prend pas de risque en disant qu’il trouvera très facilement le chemin de nos cœurs.