Avatar et The Great Metal Circus en tournée française
LIVE REPORT – En pleine tournée européenne, les Suédois d’Avatar se sont produit dans 11 villes françaises, dont Clermont-Ferrand.
Le cirque suédois est de retour dans les panda mountains. Cinq ans après leur dernière venue et un show grandiloquent, Avatar revient pour promouvoir son 9e album Dance Devil Dance. Fini le show royal, bienvenue au Great Metal Circus !
Mais avant cela, la Coopérative de Mai de Clermont-Ferrand accueillait en première partie Urne et Michel Sardou.
Aux Urne, metalleux !
20h pétaradant. Et c’est parti pour le show, que le rideau se baisse. Dans une salle déjà comble, où il est difficile de circuler dans la fosse, Urne entre en scène. Trio londonien, dans le pur style métal, Urne fait déjà vibrer la foule et les premiers slams se font voir.
Fort d’un set de 45 minutes, les Anglais chauffent la salle composée d’un public maquillé et déguisé aux couleurs d’Avatar. Mais le métal, ce n’est pas que la guitare électrique et la double pédale de batterie. C’est aussi une ambiance surprenante. Et avant l’arrivée des Suédois, la playlist pré-concert est quelque peu décontenançante.
“J’irai où tu iras” (Dion-Goldman) résonne dans la Coopé. Et ce qui devait arriver, arriva. Le public se met à chanter en chœur “J’irai où tu iras (ouh ou hou) / Mon pays sera toi (ouh ou hou)”. Et quand c’est fini, ça recommence, avec “Les Lacs du Connemara” de Sardou. La salle de métalleux se transforme en vraie fin de soirée du BDE (bureau des étudiants). Désopilant. On attend qu’Avatar remette de l’ordre.
Avatar, smells like a freakshow
Noir. Batteur. Noir. Guitaristes. Noir. Chanteur. Fumée, Feu. Dance Devil Dance ! L’entrée en scène est tonitruante et le métal s’empare de La Coopé. Mêlant nouveaux titres et classiques, Avatar pose les bases. Vous venez voir un spectacle afin de vous défouler, de danser et faire la fête.
Johannes (chanteur) n’hésite pas à discuter avec son public, quitte à faire de longs, très longs monologues et à se faire rire. Il donne toute son âme, quand bien même il explique qu’il a peu d’énergie ce samedi. “La tournée est parfois fatiguante et les concerts, le public me redonne de l’énergie”.
Le métal n’est pas uniquement des artistes criant dans un micro, comme la caricature le laisse encore penser. Avatar passe donc aussi bien du hard-rock, au glam-rock, du métal aux mélodies pop. Johannes se lance même dans un solo de trombone (sur Puppet Show) en haut des gradins, avant de sprinter au milieu du public pour revenir sur scène.
Pendant le rappel, il n’hésite pas aussi à se faire siffler par le public qui demande non pas 2 ou 3 titres supplémentaires, mais une dizaine. Alors qu’un spectateur l’interpelle pour crier son amour, “Tu n’as pas compris, je parle, vous écoutez. Nous ne ferons qu’un seul titre, du coup”. Le ton humoristique en décalage du déguisement “Joker” est toujours aussi plaisant à regarder. Et Avatar conclura sa soirée, par des lancers de serpentins et une fumée rendant invisible la scène, avec les tubes : Smells Like a Freakshow (qui montre toute l’étendue vocale du chanteur) et Hail The Apocalypse.
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