Le live-report de Miss White and The Drunken Piano à la Flèche d’Or
Le 10 juillet dernier 21h. Un étrange trio pénètre sur la scène de la Flèche d’Or : une élégante dame tout de blanc vêtu accompagnée de deux hommes en chemise/pantalons/bretelles et redingote. C’est le sourcil levé, et avec un peu d’appréhension qu’on se demande bien ce que va nous interpréter Miss White and The Drunken Piano… On s’attend à une espèce de chanson française vieille école… Et, bien perdu! Le trio mené par Marieke, c’est un mélange entre de la musique classique, du hip-hop et du jazz, et surtout ça détonne. La jeune et belle demoiselle rappe, fait le show et chante comme une diva, et s’accorde quelques balades au piano. Elle rend hommage à Chopin et nous confie même que ce dernier serait un grand amateur de … hip hop! Miss White, c’est aussi s qui ne semblent pas s’accorder quand on est les regarde un par un : une chanteuse-pianiste, un batteur-beatboxer et un bassiste-saxophoniste. Mais, magie du combo : ensemble ils sont parfaits, et ils séduisent avec leur musique en dehors de toute étiquette : piano-bar? Musique classico-urbaine? Hip hop jazzy? En fait, qu’importe le flacon, pourvu qu’il y ait l’ivresse, et le piano ivre du trio a séduit ! ET, fait rare, Miss White a réussi à chauffer le froid public de la Flèche d’Or. Certes, il a fallu attendre quelques morceaux, le temps de s’habituer à la musique unique de la formation native de Grenoble.
Pas franchement convaincue au premier abord, j’ai totalement changé d’avis à leur sujet, et j’attends avec impatience le prochain show de Miss White And The Drunken Piano.