Okay Cactus – playlist parfaite pour été caniculaire
RELEASE PARTY – Imagine la musique qui passe en terrasse pendant que tu sirotes ton cocktail d’été. Voilà, tu tiens là l’album d’Okay Cactus.
Premier mardi soir d’été. Rendez-vous est pris au Quai de Scène, récent lieu hybride proposant concerts, théâtre, stand up. On n’est jamais mécontent de voir l’offre s’élargir à Strasbourg, et surtout quand le tout est accompagné d’une terrasse par ces chaleurs moites.
De la chambre à la plage
Ce soir, on vient y voir Okay Cactus, groupe strasbourgeois lui aussi tout récent. La date est belle : une release party pour l’album IDEAL tout juste sorti, premier album du groupe derrière lequel se cache Rémi Ruff. Il l’aurait composé tranquillement dans sa chambre pendant 3 ans, avant de nous le présenter ce soir sur scène. On y croit moyen, à cette histoire. Ça sent trop le monoï pour avoir été fait dans une chambre.

Parce que ce qu’on découvre ce soir, c’est un enchaînement de titres qui tombent au meilleur moment. Le début de l’été, les premières canicules, la chaleur qui nous éteint et nous fait glisser dans une douce torpeur, les corps qui se dénudent, la transpiration qui perle… Les perspectives de glaces, de sable, de clapotis des vagues… À mille lieux d’une chambre strasbourgeoise, donc. Et pourtant, c’est là qu’on est transporté par “Baby You Don’t Know!” ou “Goodbye Healing”. Certes, la chaleur de Quai de scène y contribue, mais on s’imagine vite un cocktail fruité à la main, tirant sur notre paille les yeux mi-clos, en ondulant les pieds en tongs devant la scène d’une paillote.
Okay Cactus, légèreté bienvenue
La recette de cet album est simple. (Et on sait la complexité que c’est de l’atteindre, cette simplicité). Une base pop colorée et légère, une bonne dose de funk sautillante, et un nuage d’électro pour parfaire le tout et faire danser les foules. Le public ne se fait d’ailleurs pas prier, ça gigotera malgré les 40 degrés tout du long. On entend Phoenix (qui sera d’ailleurs repris lors du concert), on pense parfois aux intros de Daft Punk, et plus récemment à garbagebarbie. Le tout dans un esprit un peu DIY, très indie dans le sens premier du terme, et rempli de sincérité.

C’est surtout ça qui finit de convaincre. Cette joie pure, cette spontanéité, cette envie brute qui transpire de chaque note et de chaque sourire ferait admettre aux plus récalcitrants qu’ils ont passé un bon moment. On sort de là plus léger, l’esprit libre, détendu. Et prêts à aller regarder le soleil se coucher sur le vieux port avant d’aller se coucher.
Zut, on n’est pas à la mer. Okay Cactus, une tournée des plages cet été ?