7 nouveautés printanières qui nous mettent en joie

DANS NOS OREILLES – Après plusieurs mois de pandémie et de confinement, les nouveautés foisonnent en ce printemps 2021. En voici sept, parmi nos préférées.

Island – My Brother

Troisième extrait d’un nouvel album à venir, ISLAND nous régale les yeux et les oreilles avec “My Brother”. Les yeux d’abord avec cette “simple” bromance de deux hommes âgés qui se font la malle le temps d’une journée qui se finit en bord de mer. Les oreilles ensuite, car que serait cette belle amitié sans cette intensité des refrains (et de cette guitare pleine de réverb qui part dans les aigus) qui nous remplissent le cœur d’allégresse quand les couplets nous apaisent, enjôlés que nous sommes par le timbre de voix de Rollo Doherty. Une petite bombe comme ISLAND sait les faire.

Les soeurs Boulay – Antigone

Avec leur “nouvelle chanson, gage de printemps et de jours meilleurs”, les sœurs Boulay nous ont surpris en sortant “Antigone”. Prises dans un tourbillon médiatique suite aux dénonciations du milieu musical de l’été 2020, les sœurs Boulay ont retrouvé l’inspiration. Elles sont désormais entourées d’une équipe indépendante, majoritairement féminine. “Antigone, c’est la recherche d’une vérité qui surpasse celle des hommes et des mœurs. Ce n’est pas une recherche de justice, mais une recherche de pardon” écrivent-elles pour parler de cette douce ballade mélancolique qui parle avec émotion d’avancer sans amertume et paisiblement après avoir été pris dans une tempête. On est bien content de les retrouver avec douceur et espoir.

Max Jury – Highway Song

Avec deux albums au compteur (le dernier paru en 2018), c’est bon d’avoir des nouvelles de Max Jury. L’Américain et son timbre de voix chaud et susurré a récemment dévoilé “Highway Song”, une ballade pop-folk où cordes, piano et banjo se font échos. On sent le soleil sur notre peau, et on a soudainement envie de prendre sa voiture et partir en vacances, les fenêtre ouvertes, l’excitation de l’aventure nous galvanisant.

Valence – La vie attend pas

Quelques semaines après “Jamais (j’aurais pensé)”, Valence vient de dévoiler “La vie attend pas”. Le deuxième extrait de son premier album à venir en septembre. Une chanson au titre toujours dénué de négation par choix artistique. “J’embrasse l’urgence par nécessité et je fais fi de l’adverbe de négation parce que la vie attend pu”. On avait déjà entendu cette chanson lors de concerts, mais on découvre la quête de Vincent Dufour (et de Tony, un berger australien bien résilient) à travers Québec, dans une vidéo réalisée par Gerardo Alcaine & Lucho Calderon. On adorait déjà, et on adore toujours autant cet hymne à l’affranchissement et au laisser vivre. Vivement l’album !

MoKa – Flamme

Nouvelle chanson bien estivale et dansante du côté du duo MoKa avec “Flamme”, qui figurera sur leur EP Première Danse (28 mai). Dans cette balade ensoleillée qui nous entraîne en longboard du viaduc Van Horne au canal de Lachine, le duo nous transporte dans un Montréal féminin. “Pourquoi être femme te donne le vertige ?” chantent Marie-Anne Tessier et Jeanne Gagné dans cet hymne dénonçant les standards imposés aux femmes par la société. On se voit déjà traverser Montréal à vélo cet été avec “Flamme” dans les oreilles.

Pomme – À perte de vue

Dans l’océan des belles nouveautés de ce printemps, on ne pouvait pas passer à coté de “À perte de vue”. Une toute nouvelle chanson de l’autrice-compositrice-interprète. Un clavier et des cordes suffisent pour accompagner cette ballade à briser (ou du moins fendiller) les cœurs. Très attachée au Québec, Pomme a annoncé que tous les bénéfices seraient reversés au GREMM. Soit le groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins de Tadoussac “pour aider à la recherche et à la préservation des bélugas”. C’est d’ailleurs allongée sur un béluga échoué, qu’elle nous prend à partie dans son clip simple et frappant.

Robert Robert – Les gens

Comment ne pas parler du retour de Robert Robert avec “Les gens” ? Dans cette vidéo réalisée à partir de 500 vidéos anonymes, Robert Robert chante une ode addictive à ceux qui font la fête sans se casser la tête. Un 3 minutes et 18 secondes de bonne humeur et de foi dans un futur post-pandémique qu’on attend avec une impatience non-contenue. Le Québécois avait dévoilé un premier extrait, “La nuit se plaindre”, au début de l’année, une collaboration avec Hubert Lenoir, qui a d’ailleurs co-produit l’album à venir. Intitulé Sillicone Villeray (le hood de l’artiste, tu l’auras compris), le long jeu est attendu le 28 mai (Chivi Chivi).

Crédit pĥoto : Gaelle Leroyer