“Boomerang” de The Darts : un album taillé pour la scène

CHRONIQUE – Boomerang, le nouvel album de The Darts vient de sortir, une bonne raison d’aller les applaudir.

J’ai découvert les Darts tardivement, oui c’est vrai. Mais je pense de la meilleure des façons : sur scène. Un soir de septembre 2023 à Karlsruhe à la Halte Hackerei. Et ce groupe, sur scène, il vous attrape vite et fort. J’écoute donc le nouvel album Boomerang de ce quatuor féminin, avec en tête l’idée d’aller les revoir lors de leur impressionnante prochaine tournée (États-Unis, Espagne, Suisse, Allemagne, France, Italie, Danemark, Angleterre… and more to come… !)

Ce nouvel album, sorti ce vendredi 26 avril, est le quatrième album du groupe et il démarre pied au plancher avec les trois premiers titres qui augurent du très bon sur scène. Un déluge sonique ! “Are you down” est même taillé pour les stades : basse ronronnante rapide, riff catchy et un refrain tellement facile à hurler, parfait pour finir aphone. Ça donne le ton de ce que donnera ce nouvel album on stage.

The Darts, à vos marques, prêt, partez !

On fait ensuite une pause, disons un ralentissement, pour reprendre son souffle, car on va transpirer durant leur show ! Le titre “Your Show”, justement, tombe à pic. On se détend et on fait quelques assouplissements. Mais avec les Darts, point trop n’en faut, et après ce morceau plus cool, on repart de plus belle avec le rapide “Liar” qui nous réveille. Petit conseil avisé, ne vous restaurez pas trop avant leur concert, il ne faudrait pas être trop lourd ! Les deux titres suivants, “Slither” et “Photograph”, suivent le même schéma que les deux précédents, cool et ensuite petit sprint. Ready / steady / go !

Arrive “Hell Yeah”, ouch, peut-être LE titre que j’affectionne le plus sur ce nouvel effort du groupe. Que c’est bon cette énergie brute distillée sur un disque studio qu’on croirait enregistré en public ! Mais que va-t-il bien pouvoir nous arriver en allant les voir sur scène, quoi de plus ? Et bien vous verrez Nicole Laurenne aux claviers, malmenant son Farfisa comme sur “Night”. Ou encore Meliza Jackson, la guitariste, faire des prouesses de souplesse, buste en arrière et genoux pliés comme lors du concert que j’ai vu ! Et sur les dates européennes, on pourra sans nul doute aussi apprécier la souplesse de Louise Sordoillet (guitariste pour The Darts en Europe), responsable également du superbe artwork de la pochette.

On dirait cet album enregistré live mais sans public. On ressent cette énergie. Cette fougue du groupe. On ne saurait que trop vous conseiller d’aller les découvrir sur scène. Elles passeront forcément près de chez vous. 

Texte : Bruno Geniller